CECI EST DE L'ART Du moins c'est ce que Pete
CECI EST DE L'ART
Du moins c'est ce que Pete Doherty essaye de nous faire croire. Ces toiles sanguinolatnes font passées les esquisses d'Elisabeth Peyton pour de vulgaires croutes ( chez les adolescentes londoniennes en mal de design/concept).
J’achète des sushi ( jusqu'ici rien de banal). Je demande une double ration de wasabi. On me fait attendre. Dans la salle d’attente improvisée, comprenez un lieu clos ou les Luxembourgeois sont là, bave à la bouche , en train d’attendre leur pseudo repas diététique. En face de moi un gOLDen boy bicolore ( cheveux blancs+costume noire ) accompagné de sa JMPSD ( compennez Jeunette Mariée Pour le Sexe et les Dépenses ). Mes Converses noires ne lui plaisent pas, et le fait comprendre son patois inaudible à son créancier , mari par la même occasion, Elle porte un Lancaster . Je sors mon mobile et invente une discussion des plus pathétiques, qu’à cela ne tienne.
« Tu n’as pas vu Lancaster alors. Je ne m’y connais pas en maroquinerie, tu sais je n’ai que les rudiments que ma mère ma appris MAIS la marques à éviter c’est Lancaster. Ils font des sacs de couleur fadasses, les vende cheap et pensent que ça joue comme H, LV,G… ( bla bla bla ) ».
Then.
« Quoi , tu es allée chez Longchamp et tu n’as rien acheté ? C’est parce que c’est Kate Moss la nouvelle égérie et que la campagne te semble spécieuse . Ton sac en toile ne rend pas il le ferait avec la brindille sur les photos ».
L’improvisation est facile. L’art est difficile.La commande servie, je quittes les lieux , le ventre creux, la morale satisfaite.
Je regarde un vieux clip des Rita Mitsuko. Cette chanson, Marcia Baila, que je connaissais par cœur, alors que je ne comprenais rien aux paroles. Catherine Ringer en Gaultier, Catherine en décolleté, Catherine la bien sympathique, vieille salope quand elle veut ( cf. feu Lucien Ginsburg ).
Être Con c’est facile à vivre. Le devenir, c’est impossible.