En ville ( que je nommerai pas ), les nymphettes
En ville ( que je nommerai pas ), les nymphettes portent des sacs Balenciaga et à chaque fois que j'en vois une je me dois de glisser à haute voix à qui veut l'entendre que ce sag est dégeulasse au possible. Un cuir laid, vieilli, un mirroir qui sert aux retouches mascara avant que Massimilano himself viennent demander la fellation hebdomadaire, sésame qui permet de débloquer les moults comptent qui serviront D. Versace à payer les futures injections de botox. Vous suivez. J'ai aussi la facheuse habitude de me poster devant chez Louis Vuitton et de parler de Goyard, Hermès ou d'écrire sur le sol "La Vermine".Jeanne Moreau était touchante pour Fassbinder, en tenancière de bordel.
Every man cares the things he loves
. J'imagine sa mort, le futur documentaire que fera Josée Dayan, les fleurs, le linceuil.Autant le dire tout de suite Hedi Slimane est mort, L. avait raison, avec son Amen. Oui car une amie une cousine, un de ces provinciales qui punaise des pubs Dior sur tous les murs de sa chambre me dit qu'elle aimait bien le travail que faisait Lagerfeld pour Dior, même pour les hommes. De qui/quoi parlait on ? de rien justement.Le temps ne change rien à rien. Ou il a su m'épargné. Le Tintin & Milou est dans les placards, les lectures qui en découlaient aussi. Brian Molko avait enfanté un Cody qu'il promène et qu'il tient comme il tenait ses verres de bière.Je range mes polaroids dans une boite orange avec un dresseur de cheval dessus. Je ne ferai pas comme Araki, mes amis, mon chien, mes lustres n'ont pas leur places sur un grand mur blanc. Le blanc, c'est notre avenir à tous.