L’air est lourd, les regards aussi. Le soleil ne
L’air est lourd, les regards aussi. Le soleil ne fait qu’accentuer le malaise déjà omniprésent dans l’air. Tout est pénible, de boire son café glacé à supporter les Marie-Alice en culottes Kenzo Jungle. Ou peut-être supporter leur matrones dont les mains sont usée à force d’égrener le chapelet pour que Pierre-Marie soit le plus beau pour la communion qu’il sent soit ainsi. On aura commandé la chemise la plus immaculée, on aura choisi la chaîne la plus dorée, des mocassins savamment cirés. Toute la famille sera là pour l’évènement, un mini Woodstock façon Journée Mondiales pour la Jeunesse. Vous savez ces journées, ou le Pape est ce que Pete Doherty est à Glastonbury. Bref, il est évident de dire qu’été et sérénité ne fait souvent pas bon ménage. Overdose d’overdose de sandale en tout genre, de jupes en tout genre, de parfum en tout genre. Cuir/Plastique. Longues/Courtes. Déodorant Ushuaia /Effluves Chanel. Je ne sais pas ce qui est le plus tragique. Ces quarantenaires qui suivent la Fashion Week par l’intermédiaire de Gala ou celles qui disent Karl ou Nicolas à la place de Messieurs Lagerfeld et Ghesquière. Cela fait (toujours) mieux de tenter d’essayer de créer une relation d’amitié avec ses idoles, n’est-il pas vrai ?